Y a-t-il peu dans la vie de cet oubli que désirent
ceux qui n'ont jamais compris
combien tout se soutient, se répond et s'attire
dans un échange infini.

Moi, au contraire, depuis mon enfance j'admire
comme dans ce monde ouvert
aucun regard supporté, aucun sourire,
nulle couceur ne se perd.

Tou nous revient. Chaque coeur, si on ne l'arrête,
selon son rythme inné,
ferait tout le parcours, la douce ronde complète
de sa secrète fidélité.

Aus: Poèmes et Dédicaces (1920-1926)